La construction du vaisseau principal de la nef, du chœur, de la chapelle droite et du portail, remonte au 13è siècle. Le bas-côté et le clocher sont de la fin du 15e siècle.
L’église est inscrite à l’inventaire des monuments historiques dès 1926. Pour en savoir plus sur cette belle église, voir la page dédiée à celle-ci.
Les paroissiens ont pris place dans la nef voûtée d’ogives. Le bas côté droit n’est pas utilisé, compte tenu de l’affluence somme toute limitée.
Le chant d’entrée choisi est “Rassemblés dans ta maison de lumière, baptisés au feu de l’Esprit“.
Le père Jean-Marie proclame l’Evangile de Jésus Christ selon Saint-Marc (6.30-34). Dans son homélie, il questionne l’assemblée : “Qu’avons-nous fait cette semaine ? Faites maintenant comme les apôtres : reposez-vous un peu !” Il reprend les lectures : dans la première lecture, le Seigneur veut désigner un “roi berger” qui rassemblera toutes les brebis. Et nous ? Beaucoup de personnes sont sans berger, ne savent pas ce qu’ils font et où ils vont, victimes de vendeurs d’illusions. Dans la deuxième lecture, la promesse du roi berger s’accomplit : il est l’unificateur, le pacificateur, il vient rassembler ce que les faux bergers avaient dispersé. Ce roi berger, c’est le Christ lui-même.
Dans l’Evangile, Jésus-Christ organise un moment de repos, de prière, de première évaluation de l’action des apôtres envoyés en mission la semaine dernière. Mais l’arrivée de la foule, en quête de miracles et de la parole de Dieu conduit à l’abandon du repos et l’obligation d’enseigner la population présente. A suivre dimanche prochain avec la multiplication des pains.
Et nous, nous sommes envoyés, chacun selon notre statut, pour dire au monde que nous sommes de bons bergers, une bonne boussole, de bons guides pour les autres, principalement les laissés pour compte. Soyons sages, rassembleurs et non exploitants de la misère. Marchons vers le Christ lui-même, il saura nous orienter, faire de nous de vrais bon bergers les uns pour les autres.
Dirigée par Denys, la chorale de Tannay chante le refrain de la prière universelle : “Le seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer“.
La doxologie marque la fin de la Liturgie Eucharistique
Le père Jean-Marie conclut la célébration par la bénédiction et l’envoi.
La chorale chante : “Gloire et louange à toi, Jésus Seigneur”, chant repris par l’assistance.
Comme il se doit après une messe de l’été, les fidèles se retrouvent autour du verre de l’amitié et les conversations vont bon train.
Texte et photos : Bernard Gournay