Eglise Saint-Léger de Tannay (Tannay, 58190)

La belle église de Tannay est dédiée à Saint Léger, évêque d'Autun.

De plan rectangulaire, elle comporte un chœur de style gothique ancien du XIIIème et une nef à cinq travées de style gothique flamboyant du XV ème siècle. Le clocher porche carré et massif date a été lui construit au XVI ème siècle.
L'église possède un chevet à fond plat et de beaux contreforts sur ses cotés.

Elle est classée monument historique.

Un tableau de Saint François d'Assise, peint par un paroissien de Tannay à l'occasion de la création de la paroisse orne le cœur de l'église

(Texte et photos : Olivier de Peufeilhoux)

Église Saint-Léger
Église Saint-Léger
Choeur
Choeur
Clocher-porche
Clocher-porche
Chevet
Chevet
Contreforts
Contreforts
Tableau de Saint François d'Assise
Tableau de Saint François d'Assise

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Statue de Saint Léger
Statue de Saint Léger

Saint Léger (mort en 679) est ssu d'une vieille famille franque de la région de Poitiers, apparenté aux nobles burgondes, bon évêque d'Autun à partir de 663, il est mêlé de très près aux luttes entre la Burgondie (Centre et Est de la France) et la Neustrie (Nord de la France). Contre la tendance centralisatrice de la Neustrie, il défend les usages et l'autonomie de la Bourgogne. Mais Ebroïn, le maire du palais de Neustrie assiègera Autun. Pour épargner la famine à sa ville, saint Léger se livre. Il a les yeux brûlés et la langue coupée. Un synode convoqué par Ebroïn le déclare 'prêtre indigne' et il est interné chez des religieuses. Deux ans après, il sera assassiné, dans une forêt, non loin de Fécamp. Un autre synode le réhabilitera et lui donnera le titre de martyr.

A noter qu'une vénération particulière est faite dans l'église de Tannay à Sainte Agathe suite à des miracles attribuées à cette sainte dont l'église contient des reliques.

Sainte Agathe (morte en 251) est une jeune fille serait née en Sicile. Le gouverneur de Palerme ou de Catane la convoitait et, malgré une entremetteuse, il ne parvint pas à la persuader de céder à sa passion. Les bourreaux rivalisèrent de sadisme pour la vaincre. Une seule chose est sûre: elle garda jusqu'à la mort la pureté qu'elle avait vouée au seul Christ. Elle y gagna sa place dans le canon romain de la Prière Eucharistique.

(Texte : Nominis  ; Photos : Olivier de Peufeilhoux)

Statue de Sainte Agathe
Statue de Sainte Agathe