Eglise Saint-Léger de Marigny-sur-Yonne (Marigny-sur-Yonne, 58800)

Eglise Saint-Léger
Marigny-sur-Yonne (25 juin)

L'église de Marigny-sur-Yonne est dédiée à Saint Léger. L'église actuelle a été construite entre 1850 et 1860 remplaçant la précédente église du XVème siècle transformée en grange.

Nichée au milieu des arbres, sur le sommet d'une petite colline dominant la vallée de l'Yonne, elle comprend un clocher porche coiffé d'ardoises, une grande nef et un chœur très aérés et lumineux.

En dessus de la porte d'entrée de l'église, se trouve un beau tympan en calcaire jaune de la région représentant Saint Léger.

Le chœur à pans coupés est éclairé par cinq verrières , le Bon Pasteur entouré des quatre évangélistes.

On peut voir sur le parvis de l'église, une belle croix en fer forgé et dans un petit terrain arboré jouxtant l'église une grotte avec une statue restaurée de la Vierge.

(texte et photos : Olivier de Peufeilhoux)

 

 

 

Clocher - Porche
Clocher - Porche
Nef
Choeur
Choeur
Porche
Porche
Détail du tympan représentant Saint Léger
Détail du tympan représentant Saint Léger
Verrière du Bon Pasteur
Verrière du Bon Pasteur
Croix en fer forgé sur le parvis
Croix en fer forgé sur le parvis
Grotte

Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info

Statue de Saint Léger dans le chœur de l'église de Marigny
Statue de Saint Léger dans le chœur de l'église de Marigny

Saint Léger est issu d'une vieille famille franque de la région de Poitiers, apparenté aux nobles burgondes, bon évêque d'Autun à partir de 663, il est mêlé de très près aux luttes entre la Burgondie (Bourgogne : Centre et Est de la France) et la Neustrie (Nord de la France). Contre la tendance centralisatrice de la Neustrie, il défend les usages et l'autonomie de la Bourgogne. Mais Ebroïn, le maire du palais de Neustrie assiègera Autun. Pour épargner la famine à sa ville, saint Léger se livre. Il a les yeux brûlés et la langue coupée. Un synode convoqué par Ebroïn le déclare 'prêtre indigne' et il est interné chez des religieuses. Deux ans après, il sera assassiné, dans une forêt, non loin de Fécamp. Un autre synode le réhabilitera et lui donnera le titre de martyr.

(Source du texte : Nominis. Photo : Olivier de Peufeilhoux)