Église Notre-Dame de l’Assomption de Metz-le-Comte (Metz-le-Comte, 58190)

photo Olivier de Peufeilhoux
photo Olivier de Peufeilhoux

L’église de Metz-le-Comte est totalement séparée du village qui porte le même nom. Il faut compter un bon kilomètre, en forte montée, depuis la commune jusqu’à l’église. Celle-ci est située à 300 mètres d’altitude, au lieudit “la Montagne”, à l’emplacement de la chapelle d’un château disparu.

De style roman, l’église de Metz le Comte a été construite au 12 ème siècle et modifiée aux 13ème et 18ème siècle. Le cimetière communal est aménagé tout autour de l’édifice. Le clocher à deux étages est percé de baies géminées et terminé par un toit à deux pentes. Il renferme une cloche datée de 1500.

Placée sous le vocable de Notre-Dame-de-l’Assomption, l’église est partiellement enterrée dans le sol, ce qui surprend le visiteur avec un toit en lauzes qui s’achève, de chaque côté, par une gouttière en bois posée, à hauteur d’homme, sur de puissants contreforts enterrés. L’entrée dans l’église se fait sur le côté et par le porche avec, de toute façon, des marches à descendre, laissant à penser que l’on pénètre dans une sombre crypte.

En effet, pratiquement seul le chevet plat est doté de vitraux.

On remarque les nombreux chapiteaux datés des 12ème et 13ème siècles, sculptés de feuilles, de crochets, de têtes, de masques, d’animaux. Dans le chœur, un remarquable tabernacle abondamment sculpté est en forme de chapelle percée de fenêtres gothiques et doté d’une petite porte en fer à dessin également gothique. Ce tabernacle en pierre calcaire date de l’époque de Louis XII (1462 – 1515).

(Texte : Bernard Gournay)

(Photos : Bernard Gournay sauf mention contraire)

Toit en lauzes et gouttière en bois
Toit en lauzes et gouttière en bois
Chapiteau du 12-13e siècle
Chapiteau du 12-13e siècle
Tabernacle sculpté 15e siècle
Tabernacle sculpté 15e siècle
Vitrail du chevet
Vitrail du chevet
fenêtre latérale
fenêtre latérale
Messe d'été à Metz-le-Comte
Messe d'été à Metz-le-Comte

Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info

Assomption de Notre-Dame
« Tous d'un même cœur, étaient assidus à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus et avec ses frères ». Telle est la dernière mention explicite dans le Nouveau Testament, de Marie, dont on sait qu'après la mort de Jésus, le disciple Jean l'a prise chez lui. Que devient-elle alors? Une tradition la fait vivre quelque temps avec Jean à Ephèse. Mais c'est sans doute à Jérusalem qu'elle termine son séjour terrestre. D'après des récits apocryphes remontant au Ve siècle, les apôtres furent mystérieusement avertis de se retrouver à Jérusalem. Ils purent alors entourer la Mère de Dieu lors de ses derniers instants et de sa Dormition. Trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie vers le ciel. Au VIe siècle, l'empereur byzantin étend à l'ensemble de l'Église byzantine une fête mariale le 15 août et lui donne le nom de Dormition de la Mère de Dieu. Cette fête se répand ensuite dans l'Église universelle. En Occident elle prend le nom d'Assomption. Les deux dénominations ne font que mettre l'accent sur deux aspects du même mystère.

(Source du Texte : Nominis)