Eglise Saint-Hilaire (Bazoches, 58190)

L'église de Bazoches est placée sous le vocable de Saint Hilaire.

Construite au XIIe siècle, elle a été remaniée au XVIe siècle après avoir été brûlée pendant les guerres de religions.

Elle possède un très beau maitre-autel dont les statues ont malheureusement été dérobées.

Le choeur est orné de vitraux et peintures du XIXe siècle très colorés.

Le maréchal de Vauban, Sébastien Le Prestre, propriétaire du château de Bazoches, meurt en 1707 et est enterrée avec son épouse dans la chapelle Saint-Sébastien à droite.

La chapelle de gauche est dédiée à la vierge.

Cette église fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1984.

(Texte : source Wikipedia)

(Photos : Olivier de Peufeilhoux)

Église Saint-Hilaire
Église Saint-Hilaire
Porche
Porche
Messe d été
Maitre-autel
Maitre-autel
chapelle de la Vierge
chapelle de la Vierge
Statue de Saint Sébastien
Statue de Saint Sébastien
Caveau du Maréchal de Vauban
Caveau du Maréchal de Vauban
Vitrail de Saint Hilaire
Vitrail de Saint Hilaire

Né au début du IVème  siècle dans une noble et riche famille païenne d'Aquitaine, Hilaire était doué pour les études, mais la question du sens de la vie le tourmentait. Où se trouve le bonheur pour l'homme? A quoi sert d'exister si l'on doit mourir? Y a-t-il un dieu? Déçu dans ses lectures, il découvre un jour ce passage de la Bible "Je suis celui qui est" et s'enthousiasme. Mais la mort reste une idée insupportable. Il trouvera le plein rassasiement de sa faim spirituelle dans l'Évangile de Saint-Jean. A trente ans, il demande le baptême. Son envergure le désigne à l'attention des fidèles. Il est élu évêque de Poitiers, rencontre saint Athanase, alors en exil en Gaule à cause de l'hérésie arienne. Combattant à son tour cette hérésie, il est exilé en Phrygie et découvre la théologie grecque. De retour en Gaule, il fera triompher à la fois l'orthodoxie et la paix religieuse. En accueillant saint Martin, pour fonder le monastère de Ligugé, il favorisa l'instauration du monachisme en Gaule. Dans son magistral "Traité sur la Trinité", il a le premier fait entrer, dans la langue latine, les subtilités et les délicatesse de la langue grecque. De tous les Pères Latins, il est celui dont la pensée est la plus proche des Pères Grecs. Il mourut en 368.

"Je t'en prie, conserve intacte la ferveur de ma foi et jusqu'à mon dernier souffle donne-moi de conformer ma voix à ma conviction profonde. Oui, que je garde toujours ce que j'ai affirmé dans le symbole proclamé lors de ma nouvelle naissance, lorsque j'ai été baptisé dans le Père, le Fils et l'Esprit Saint !" (Traité de la Trinité III, 57)

(Texte : Nominis - Église Catholique de France ; Photo : Olivier de Peufeilhoux )

Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info