L’une des dernières messes de l’été avait lieu dans l’église de Champlin qui présente la rare particularité de ne pas avoir de parvis et de donner directement sur la route qui, heureusement, n’est pas très passagère… en tout cas à l’heure de la messe !
Le père Jean-Marie DIOUF accueille les fidèles venus déposer leurs intentions de prière au pied de l’autel.
Le père proclame l’Evangile (Mc 7, 31-37) . Dans son homélie, il insiste sur les faiblesses du corps humain. D’habitude, le Christ se contente de dire à la personne handicapée ou malade “ta foi ta sauvé“. Ici, Saint-Marc est beaucoup plus réaliste et nous montre les gestes accomplis par Jésus pour rendre l’audition et la parole au sourd-muet.
Dans la première lecture (Is 35, 4-7a), Isaïe annonce la vengeance du Seigneur contre le mal : le péché. Dans la deuxième lecture (Jc 2, 1-5), Saint-Jacques encourage ses lecteurs à accueillir tous les enfants du Seigneur, riches comme pauvres, tels qu’ils sont.
Demandons au Seigneur d’ouvrir nos yeux : nous sommes aveugles à l’amour de Dieu dans le prochain. Et nous sommes également sourds à l’amour de Dieu, incapables d’entendre le cri de celui qui est seul, celui qui a besoin d’un réconfort. Faisons preuve d’un esprit nouveau dans un monde nouveau, par l’intersession du Saint-Esprit.
Pendant l’Eucharistie, le célébrant consacre in persona Christi le corps et et sang du Christ puis les élève à la vénération des fidèles.
Chacun lit à haute voix le Cantique des Créatures de Saint-François d’Assises qui commence par les mots « Laudato si’ », qui ont été repris dans le titre de l’encyclique “Laudato si” du pape François « sur la sauvegarde de la maison commune », saint François d’Assise étant selon lui « l’exemple par excellence de la protection de ce qui est faible et d’une écologie intégrale ».
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Le père Jean-Marie bénit l’Assistance et l’envoie porter la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ dans les familles, auprès des fidèles qui n’ont pas pu être présents ce samedi.
Entraînée par Michèle à l’orgue, la chorale chante un cantique à Marie…
… repris par l’ensemble de l’assistance.
Mais une messe de l’été ne peut se terminer sans le verre de l’amitié :“Après l’office divin, place à l’office du vin“, proclame le père Jean-Marie avec sa bonne humeur communicative !
Les conversations vont bon train sur la route départementale 140 qui fait office de parvis.
Les rares voitures de passage s’arrêtent pour saluer Jean-Marc MARINGE, maire de la commune,
qui nous a accueilli avec gentillesse, comme à chaque fois qu’une messe de déroule dans sa commune.
Texte et photos de Bernard GOURNAY