Compte-rendu de la Rencontre nationale autour de la mission de l’Eglise dans la pastorale en monde rural

Rencontre nationale autour de la mission de l’Eglise dans la pastorale, en monde rural.
Texte lu par Thérèse AUBRY, paroisse de Saint-François d’Assise,
à l’issue de la messe du 5ème Dimanche de Pâques à CORBIGNY

Au mois d’Avril, j’ai eu la joie de participer en tant que représentante du diocèse de Nevers, à la rencontre nationale autour de la mission de l’Eglise dans la pastorale en monde rural.
Cette rencontre qui avait pour nom « Terres d’espérance » s’est tenue à Châteauneuf de Galaure, dans la Drôme.

Convoqué à l’initiative de la conférence des évêques de France, ce rassemblement s’inscrivait dans la ligne des l’encycliques ”Laudato si” et “Fratelli Tutti” et aussi de l’Exhortation apostolique “La Joie de l’Evangile“. Nous étions 500 personnes.

 

La question principale était : ” Quelle présence d’Eglise dans le monde rural ?

 

Face aux fragilités et aux réalités des territoires ruraux que nous connaissons tous : sentiment d’abandon social, médical, isolement, fracture sociale, pauvreté, difficulté ou détresse de certains agriculteurs…manque de perspective pour la jeunesse, l’Eglise en monde rural s’interroge sans toutefois ignorer le nombre de prêtres qui diminue et un effacement d’une présence chrétienne.

Quelques témoignages d’initiatives dans les diocèses
(Cliquer sur les pages pour lire)

Il y a eu de nombreux témoignages qui désignent le rural comme « une terre assoiffée ». Et l’on s’est posé beaucoup questions. J’en retiens deux :

  • Est-ce que l’Eglise rejoint ceux qui ont soif ?
  • Comment vivre pleinement à la lumière de l’évangile, dans le rural d’aujourd’hui ?

Carrefours et remontées

Je me suis personnellement réjouie et retrouvée dans les pistes de réponses :

  • Rejoindre les personnes où elles en sont.
  • Créer du lien
  • Donner une présence chrétienne.
  • Lier amour de Dieu et l’amour des hommes.

 

Lorsque je regarde autour de moi, il existe beaucoup d’actions, de grandes mais aussi de petites qui ne sont pas moins importantes.
Je citerai “Territoire zéro chômeurs de longue durée“, “Colibri” à Rouy et actions aussi dans notre Eglise.

A la fin de la rencontre, je retiens comme message que nous sommes porteurs d’une espérance qui se vit dans la fraternité (au sens le plus humble) dans la proximité, dans la diversité.

Il est dit qu’un chrétien seul est un chrétien en danger. Aujourd’hui j’ai entendu et j’en suis convaincue ; l’urgence est à la rencontre (avec la joie de l’évangile), le lien avec toute la maison commune, notre terre.

Texte et photos de Thérèse AUBRY (Corbigny)